Groupe De Travail

Thème : Projet de création d’un réseau sur les femmes migrantes au sein du RSMMS

Introduction

Suite à l’Assemblée du RSMMS et en accord avec les organisations membres, il a été décidé de mettre en place un groupe de travail spécifique sur les travailleuses migrantes qui sera coordonné par le COPIL du RSMMS. Alejandra Ortega (CCOO Espagne) sera chargée de mettre en place et de coordonner ce groupe du travail avec l’appui du COPIL. La naissance de ce groupe du travail spécifique est venue de l’initiative du COPIL du RSMMS qui a souhaité la création d’un cadre de concertation entre les organisations partenaires, les commissions des femmes syndicalistes des pays concernés et les femmes migrantes.

Les objectifs généraux / Perspectives / tâches du groupe du travail

Objectifs généraux : 

  1. Encourager et faciliter les échanges et la circulation des informations et des connaissances entre les femmes syndicalistes et migrantes de syndicats partenaires de la RSMMS en renforçant leurs capacités de participation dans une action syndicale des différents pays de les trois sous-région, 
  2. La démultiplication des formations au niveau sous-régional pour le renforcement des capacités des femmes syndicalistes dans tous les pays membres et d’élargir, dans le futur, le réseau à d’autres pays d’Afrique, du Maghreb et de l’Europe en vue des échanges d’expériences 
  3. Et surtout de consolider la solidarité et de trouver ensemble des stratégies et des solutions conjointes et idoines. 

Mécanisme de démarrage

Avant de commencer la tâche, le COPIL doit décider de manière générale des moyens financiers et de soutien qu’il peut consacrer à ce groupe de travail sur les femmes migrantes.

  1. Mise à jour des contacts : Tout d’abord, il est proposé de disposer d’une carte claire de toutes les organisations et de tous les pays qui composent la RSMMS afin de pouvoir mettre à jour les contacts. Cette première tâche doit nécessairement se faire en coordination avec la Fondation Friedrich Ebert et les autres membres du COPIL. Il s’aggit de mieux connaitre les organisations syndicales partenaires et les comités et commisions des femmes, s’il y en a, dans chaque pays qui peuvent nous permetre d’accorder une méthodologie de travail commun pour débuter les activités du réseau. 
  2. Discussion initiale sur ce que serait notre objectif : Une fois que nous aurons identifié les organisations et leurs comités de femmes sur le terrain ou tout autre mécanisme de travail interne de ces organisations qui pourrait contribuer à la tâche de mise en place de ce groupe, nous devrions organiser une première réunion en ligne (peut-être avec un petit groupe d’une organisation par pays pour élargir le champ d’action) pour définir l’objectif de ce groupe de travail et l’objectif final de ce réseau de femmes migrantes au sein du RMSM. S’agit-il d’identifier les sujets de recherche et de débat sur la situation des femmes migrantes dans chaque pays ? S’agit-il d’identifier les syndicats et les militants dans chaque pays pour maintenir un réseau de lobbying ? Que voulons-nous définir exactement avec ce réseau et comment travailler? L’objectif final de ce groupe et ses activités doivent être décidés lors de réunions conjointes avec les organisations susceptibles d’être impliquées.
  3. Planification stratégique: A partir de ce point, nous pouvons définir une série des modules/seminaires à partir de l’identification des besoins définis par chaque commission et comité des femmes des organisations syndicales partenaires, on peut tenir un atelier international online (ou dans le cadre d’une conférence en face à face, si possible à un moment donné) pour notre planification stratégique et après sur des thématiques choisies par consensus de toutes les membres (négociation collective et conventions de l’OIT favorables aux droits des femmes, gestion d’une organisation syndicale, techniques de communication, santé et sécurité au travail, C189 et C190, etc…). On peut imaginer aussi la célébration des ces ateliers au niveau sous-régional a eu comme but de contribuer à la décentralisation des actions, à la responsabilisation dans le développement des actions par chaque organisation et à l’appropriation de la gestion des ideés et projets planifiés, exécutés et évalués par ces organisations de femmes pour renforcer la participation et action dans leurs organisations et approfondir leurs connaissances mutuelles sur la situation des femmes syndicalistes et migrantes des différents pays de la sous-région. Ces ateliers peuvent permettre, également de traiter les questions communes qui touchent la participation des femmes dans l’action quotidienne des syndicats ainsi que les problèmes qui ont une relation directe avec les femmes travailleuses.

2024 – Conférence internationale à Cotonou : Convergence des acteurs pour une mobilité plus sûre des femmes

Le Réseau RSMMS a créé un groupe de travail sur la protection des droits des travailleuses migrantes. Avec le soutien du programme PROMIG de la Fondation Friedrich Ebert, les organisations syndicales membres du RSMMS se sont données pour objectif d’organiser une conférence internationale en vue de favoriser la « Convergence des acteurs pour une mobilité plus sûre des femmes ». La conférence aura lieu à Cotonou les 25 et 26 juillet 2024.

Cette conférence vise à créer un espace de dialogue rassemblant des acteurs de terrain d’Afrique, d’Europe et d’Asie autour des enjeux de la mobilité des femmes. L’accent sera mis sur les défis spécifiques auxquels font face les femmes migrantes, établissant ainsi un environnement propice à la compréhension et à l’adresse des problématiques liées à la migration féminine. De plus, il sera mis l’accent sur le renforcement de la campagne internationale visant à ratifier la convention OIT n° 189 sur le travail décent pour les travailleuses et les travailleurs domestiques, ainsi que la convention n° 190 de l’OIT visant à éliminer la violence et le harcèlement au travail.

La conférence s’articulera autour de quatre axes :

  1. La mobilité au cœur du développement et du progrès social en Afrique
  2. Les dispositifs d’assistance aux femmes migrantes, entre complémentarité et cloisonnement des acteurs associatifs et syndicaux
  3. Les corridors légaux, une migration ordonnée mais pas si sûres
  4. La mobilité en Afrique, entre une réalité étouffée et l’impératif d’innover, quelles contributions du mouvement des femmes ?

Cette conférence accueillera quarante (40) participants dont une quinzaine d’invités internationaux, garantissant une représentation équilibrée d’acteurs variés, tels que les associations et syndicats d’Afrique, d’Europe et d’Asie, les organisations internationales (BIT, OIM, CEDEAO, CSI-Afrique, Union Africaine, ONU Femmes), ainsi que des représentants gouvernementaux et des institutions du Bénin.

L’initiative accueille panels de discussion, des conférences plénières, des tables rondes et 2 side-events sous la forme d’une projection-débat et d’un diner-débat.

L’organisation de la conférence repose sur :

  • Un comité local d’organisation (Plateforme Multi acteurs de la Migration au Bénin, Réseau National des travailleurs domestiques du Bénin et la Fondation Friedrich Ebert / bureaux Tunisie et Bénin)
  • Un comité international de pilotage (Groupe de travail Genre et Migrations du collectif syndical RSMMS).

Regardez la vidéo de la conférence internationale


Note de cadrage et programme de la Conférence internationale: